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La globalisation et la régionalisation du monde : chance ou menace pour les peuples ? - Relations internationales - Geopolitique - Analyse des dynamiques de la mondialisation

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La globalisation et la régionalisation du monde : chance ou menace pour les peuples ?

 

La globalisation, réalité également désignée de manière polémique comme la « mondialisation libérale » est au coeur des protestations de la galaxie des mouvements « antimondialistes » ou « altermondialistes » qui se retrouvent sur le slogan selon lequel « le monde n’est pas une marchandise ». L’hostilité de ces mouvements ne se limite pas cependant à la « globalisation » dont les réunions du « G-8 » ou les négociations de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sont emblématiques,

mais également  à la « régionalisation » du monde : les mêmes mouvements protestent aussi à Bruxelles contre les politiques communautaires, politique agricole commune en tête, et  lors des « sommets européens » qui pour ce motif ne peuvent plus se tenir que dans des centres de conférence barricadés. Ces mouvements « antimondialistes » ou « altermondialistes » suscitent cependant autant d’enthousiasme de la part de certains que la réprobation d’autres qui y voient un refus de la modernité économique, voire la haine du progrès technologique. On fait valoir que les opposants à la globalisation économique et aux politiques européennes réunit à la fois l’ultra-gauche et les mouvements écologistes (les mouvements ultranationalistes à caractère fascisant étant tenus à l’écart, mais n’en étant pas moins sur la même ligne d’hostilité). Un ancien « nouveau philosophe » (A. Glucksmann) est allé jusqu’à amalgamer « les trois délires : rouge brun et vert » qui se retrouvent sur le thème de l’hostilité à la mondialisation et à la construction européenne. Le débat est donc activement (et parfois violemment) engagé : la globalisation et la régionalisation du monde sont elles une chance ou une menace pour les peuples ?

 

A cet égard il apparaît que si ces deux mouvements peuvent paraître porteurs de potentialités semblables, notamment négatives, ils ne peuvent être mis sur le même plan et que la régionalisation du monde est sans doute le meilleur moyen de résister aux effets négatifs pour les peuples de la globalisation.

 

I – Mondialisation et régionalisation peuvent paraître porteurs de potentialités semblables, notamment négatives, mais il ne peuvent pas être mis sur le plan.

 

A. des potentialités négatives semblables.

Quelles que soient les implications de la mondialisation ou de la régionalisation, c’est-à-dire en fait de l’évolution récente de la politique et de l’économies mondiales, il est de fait que, comme toutes les transformations, on en perçoit les inconvénients avant d’en expérimenter les avantages. Ce n’est pas seulement la mise en oeuvre du principe selon lequel dans tout changement « on sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on trouve », mais l’ordre des choses qui fait qu’il faut passer par une phase de démolition avant de pouvoir reconstruire. De ce point de vue, s’il est certain que la société industrielle voire post-industrielle que nous connaissons aujourd’hui permet de générer un niveau de vie et un bien-être notoirement supérieurs à ceux des sociétés agricoles ou pré-industrielles d’avant-hier, c’est néanmoins parce qu’entretemps il y a eu un « hier » fait de prolétarisation des campagnes, de misère ouvrière, de déséquilibres sociaux : l’acquisition d’un nouvel équilibre ne se fait pas sans perdre l’ancien ni sans tâtonnements généralement féconds en dommages et en souffrances. La transformation des sociétés et des économies actuelles fait rarement l’économie de ces accouchements douloureux.

 

Parmi les potentialités négatives induites par la globalisation et la régionalisation du monde il faut citer :

- l’affaiblisseement des Etats-nations et de leur capacité à protéger leurs économies nationales, leurs systèmes de protection sociale dans un monde ouvert à une compétition économique entière.

- La libéralisation des flux les plus négatifs, notamment des criminalités transnationales (plus de contrôle des changes = porte ouverte au blanchiment d’argent ; moyens de communication ultra-rapides et peu coûteux = possibilités de plus grande diffusion de la subversation idéologique voire terroriste etc.)

           En un mot : les protections anciennes disparaissent, les nouvelles protections ne sont pas encore établies.

 

B. Les deux phénomènes ne peuvent pas être mis sur le même plan.

1. la mondialisation est un phénomène « dérégulé », qui est généralement plutôt que subi que choisi par les sociétés et les gouvernements. Les gouvernements européens, par exemple, ne choisissent pas de démanteler leurs systèmes de protection sociale, mais ils doivent les réformer à la baisse pour éviter que les coûts qu’ils induisent n’entraînent des délocalisations vers des zones « moins-disantes » sur le plan social. Pour ce qui est de la circulation des flux financiers ou d’information il est dangereux de se tenir à l’écart des premiers et impossible d’essayer d’endiguer les seconds : même la Chine, l’Arabie saoudite et le Vietnam ont dû laisser leurs populations avoir accès à l’Internet, même si les gouvernements de ces pays essaient de mettre en oeuvre des mesures de sauvegarde et de contrôle des contenus. La mondialisation est une réalité issue de la concurrence internationale et à laquelle les gouvernements réagissent « ex post »

2. Au contraire, la régionalisation est un phénomène voulu, négocié (parfois péniblement) « ex-ante » par les gouvernements. Il a fallu quarante ans pour créer la Communauté Européenne qu’on connaît aujourd’hui, le Mercosur se cherche depuis un peu plus de dix  ans et l’ALENA qui est un peu moins ancienne cherche encore à trouver son espace. La régionalisation est une politique volontariste, une évolution contrôlée politiquement, alors que la mondialisation économique est un phénomène d’autant moins régulé que son maître-mot est précisément la « dérégulation », et généralement la « dérégulation » sous pression du boycott ou du contournement.

Pour le dire en une phrase : la régionalisation cherche à élaborer de nouvelles règles du « vivre ensemble » des communautés humaines (nationales en principes) qui veulent organiser ensemble leur avenir, alors que la mondialisation consiste au contraire à chercher  à « détricoter » les règles existantes pour laisser le champ libre à un monde d’individus indifférenciés qui n’envisagent pas d’avenir commun autre que la simple juxtaposition de leurs existences sans liens institutionnels de solidarité politique ou économique.

 

II –ces deux phénomènes, mondialisation et régionalisation sont de nature opposée et la régionalisation est en fait la meilleure forme d’opposition à la mondialisation.

 

A. La régionalisation est une démarche anti-individualiste qui cherche à bâtir un avenir sur des bases politiques consenties en commun. ; la mondialisation au contraire nie les particularismes régionaux.

 

Il n’y a pas de régionalisation sans conscience d’appartenir à une communauté de destin. L’Europe a mis longtemps à se construire parce qu’une partie de ses membres ne se voyait pas avoir une communauté de destin avec les autres (les Britanniques à l’origine, certains Scandinaves, les Suisses encore aujourd’hui) et parce qu’une autre partie était empêchée de s’agréger à ce futur commun malgré une histoire commune (les pays de l’Est). La question de l’adhésion de la Turquie à la Communauté Européenne est d’abord celle-ci : les Turcs estiment-ils que leur destin est fongible dans celui des luxembourgois ou des irlandais ? La même remarque peut se faire à propos de l’ALENA et le MERCOSUR. Si ces deux entités font pratiquement du « sur-place » en termes de progrès depuis leur création, c’est que le Mexique aspire avant tout à devenir un « deuxième Texas » et à s’américaniser alors que le Brésil et l’Argentine cherchent à éviter l’attraction économique trop forte du grand voisin du Nord qui leur a jusqu’ici surtout causé des déboires. Entre les deux, Bolivie et Chili hésistent, et se limitent à l’association simple au MERCOSUR sans y adhérer pleinement, car les partisans d’une intégration à la zone nord-américaine (surtout au Chili) demeurent puissants. Les partisans de la mondialisation dénoncent la régionalisation comme une tendance « réductrice », « protectionniste », voire « corporatiste » et « frileuse »,  un refus d’accepter une logique où tous seraient égaux devant la compétition (et donc interchangeables), ce qui suppose un rabotage de toutes les identités. La régionalisation est une logique politique (« un plébiscite de chaque jour » pour reprendre le mot de Renan sur la nation) tandis que la mondialiation est une logique purement économique voire celle d’un impérialisme politique : Rome dans l’Antiquité, Londres au XIXème siècle, Washington aujourd’hui, sont clairement favorables à la mondialisation d’ailleurs souvent considérée comme une simple « américanisation » du monde..

 

B. la régionalisation est le mode de résistance le plus efficace à la mondialisation.

 

Qu’on y soit ou non favorable, la mondialisation est une logique économique dont il n’est pas facile de s’abstraire. Cela n’est possible qu’en retournant contre elle le gigantisme qui lui donne cette force de « rouleau compresseur » auquel rien ne devrait résister. Face au géant américain, par exemple, seuls d’autres géants peuvent résister : la Communauté Européenne en est un, qui ne se laisse pas faire et est en mesure du parler d’égal à égal avec les Etats-Unis, voire les menacer de sanctions à l’instar de celles dont ils usent et abusent. Bien que beaucoup moins puissant, le Mercosur permet de résister à la pression commerciale américaine mieux que ce que chacun de ses membres pourrait faire. La Chine est également en posture de résister. Le Japon en revanche ne l’est pas : la taille de son marché et son poids politique sont trop insuffisants pour cela. La régionalisation, c’est la découverte que « l’union fait la force » y compris en matière économique. L’Europe, par exemple, n’a pu jusqu’ici protéger son agriculture que grâce à la politique agricole commune. Certes, chacune des agricultures nationales a dû et doit encore faire des sacrifices pour que la PAC puisse continuer à exister, mais cette régionalisation agricole permet de limiter les concessions au minimum nécessaire pour obtenir le maximum de protection possible de cette agriculture dans le respect des normes d’un marché très compétitif qui sinon pourrait la faire disparaitre ou peu s’en faut.

 

Conclusion.

 

Certains acteurs micro-économiques (du style de José Bové) peuvent avoir l’impression que la régionalisation les menace autant que la mondialisation. Pourtant ce n’est pas exact. Il est bien certain que la logique des « fusions » ne concerne pas que le monde industriel. Si autrefois la Bretagne ou la Savoie ont pu exister comme Etats indépendants, elle n’ont pu se moderniser qu’en s’intégrant à des Etats plus vastes (ou sinon il leur aurait fallu s’enfermer dans des économies de « niche » comme le Luxembourg, Monaco ou l’île de Man ou se condamner à sortir de l’Histoire comme la Suisse). De même aujourd’hui même les grands Etats d’hier ne pourront conserver leur personnalité et une économie puissante qu’en se regroupant au sein d’ensembles régionaux où certes ils perdront une partie de leur autonomie ancienne, mais en en conservant cependant l’essentiel. La régionalisation, c’est dans un monde en voie de globalisation, ce qui permet de faire la part du feu entre une atomisation qui n’est plus viable sur le plan politique et économique, et un arasement des particularismes nationaux et régionaux qui constituerait une catastrophe, tant du moins que les populations continueront à s’identifier au cadre national ou régional, plutôt qu’à se penser comme les éléments interchangeable d’un « meilleur des mondes » entièrement standardisé.

C’est surtout d’Europe qu’on voit la mondialisation comme un phénomène d’américanisation du monde. Vu du tiers-monde, ou de la sensibilité tiers-mondiste, l’ »Empire » désigne non pas les seuls Etats-Unis, mais l’occident développé en général, dans son acceptation économique, c’est-à-dire la « triade » Etats-Unis/Europe/Japon  Reprenant les catégories de Braudel, on définit alors la mondialisation comme un système fonctionnel, un système mondial de relations économiques essentiellement mais non exclusivement lié à un territoire précis. Ainsi la mondialisation comprend toutes les élites économiques de tous les pays : « Extraterritorialité de la nouvelle élite[2], territorialité forcée du reste de la population ». Le même concept est également développé par Jacques Attali qui distingue entre les « supra-nomades » (les élites économiques et culturelles, la « jet set » qui voyage sans cesse et est partout chez elle, constamment reliée par téléphone, internet etc. à ses bases) et les « infra-nomades » (les populations pauvres qui sont irrémédiablement cantonnées dans leurs trous de misère, en Afrique ou ailleurs). C’est également la thèse qui était soutenue il y a quelques années par J-C Rufin dans son ouvrage sur l’ »empire  et les nouveaux barbares » (l’empire désignant le Nord industrialisé et les nouveaux barabares le Sud sous-développé).  La mondialisation passerait ainsi dans tous les pays, et symétriquement le tiers-monde passerait également dans tous les pays (le tiers-monde des pays riches étant ce qu’on appelle en France le « quart-monde »). L’élite mondialisée ferait les lois de la nouvelle économie globale que subirait le reste de la population mondiale. On comprend qu’il s’agit là d’un toilettage et d’une remise au goût du jour de l’idéologie marxiste qui, décrédibilisée dans sa « proposition » ne l’est pas nécessairement dans sa partie « critique ». On constate d’ailleurs que la plupart des « antimondialistes » ou « altermondialistes »  lorsqu’ils ont plus de 50 ans, sont d’anciens gauchistes ou communistes.

 

La mondialisation devrait donc s’analyser comme l’empire informel et oligopolistique marchand de la triade Etats-Unis/Europe/Japon (13% de la population mondiale, 75% de la production mondiale brute[3]) + élites des autres pays assimilés à la culture dominante de ces trois zones[4]. Au nomadisme des élites correspond le nomadisme des capitaux qui n’ont jamais circulé aussi vite et aussi souvent au pointque l’impôt le plus rentable serait sans doute un impôt sur la circulation des capitaux (idée de la taxe Tobin). Plus que la force militaire, les moyens de cet empire d’un nouveau genre seraient des organismes comme le Fonds Monétaire International, l’Organisation Mondiale du Commerce, la Banque Mondiale au sein desquels les différents acteurs mondialisés se concertent pour fixer les lois que doit suivre le reste de la planète, ainsi que les groupes économiques transnationaux qui inspirent et font appliquer ces règles ou les sanctionnent (le CAC 40, le Dow Jones, le Nikkei étant autant de moyens d’évaluer la mise en oeuvre des règles en question).

 

Quelles sont les lois de la mondialisation ? la libre circulation des biens, des services et des capitaux, à l’exclusion de celle de la force de travail qui mettrait d’ailleurs en péril le « dumping social » et les délocalisations vers le « moins-disant » social qui sont une des conditions de l’optimisation des profits. C’est ainsi que la « Zone de libre échange des Amériques » en projet comme l’ALENA, qui est une réalité, prévoit toute la mobilité économique possible, sauf la libre-circulation des personnes.

 

L’optimisation des profits est une constante de l’aspiration des acteurs économiques, mais elle devient une contrainte particulièrement sérieuse dans l’ »économie de capitaux », où la rentabilité financière compte finalement plus que l’augmentation de la production : les fonds de pension et autres investisseurs institutionnels ne jouent plus en effet sur l’investissement à long terme, mais sur la spéculation à court terme. Le système de ponction qui peut être effectué par la triade et ses associés sur le reste du monde par le jeu de règles sélectivement libre-échangistes (sélectivement puisque non seulement le facteur « travail », mais aussi certains secteurs où la triade n’a pas d’avantage comparatif comme l’agriculture en sont exclus), peut ainsi être plus facile et plus rentable que l’ancien système colonial qui supposait une énergie politique et militaire fort coûteuse. La dette qui écrase le tiers-monde n’est « que » de 2000 milliards de dollars soit 5% de la dette mondiale (45.000 milliards de dollars dont 500 milliards pour les seuls Etats-Unis) : le monde développé et les Etats-Unis en particulier « aspirent » l’effort d’épargne du reste de la planète à leur profit.

 

La limite de cette mondialisation serait donc à rechercher dans une réédition de la crise de 1929 mais à de plus forte proportions : la surproduction, ou plutôt la sous-consommation de la plus large partie de la population mondiale et la saturation de la consommation de la population des pays riches : actuellement la consommation mondiale est « tirée » par les Etats-Unis qui ne la financent cependant que par des déficits accrus (2 milliards de dollars empruntés chaque jour). Ceci devrait trouver un jour sa limite.


 

[1] le développement qui suit est essentiellement tiré de l’ouvrage de Sami Naïr « L’Empire contre la diversité » Hachette littératures 2OO3, Paris

[2] cf « Le coût humain de la mondialisation » par Zygmunt Bauman-  Hachette 1999, P. 40

[3] Pour être plus précis : les etats-Unis assurent 26% du PIB mondial et 16% des exportations mondiales, le Japon 18% du PIB mondial et 12% des exportations, L’union européenne 29% du PIB et 20% des exportations mondiales. Les principaux flux de biens, services et capitaux circulent à l’intérieur de ce triangle, en partent ou y aboutissent. Si ces trois pôles sont interdépendants les uns des autres (par le jeu des déficits croisés), le reste du monde est en état de dépendance nette à leur égard.

[4] En sens inverse, la Chine et l’Inde, qui représentent le tiers de la population mondiale ont au FLI moins de voix que les Pays-Bas. Les Etats-Unis y ont la minorité de blocage et la « triade »  y a la majorité.

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